http://www.atramenta.net/books/resume-les-miserables/118

D'abord, un résumé livre par livre... Mais comment résumer une cathédrale, dédiée au peuple, à Paris, à l'amour, hérissée de démons mais recelant tant de trésors cachés ? Et dans cette cathédrale de la misère, on verra que l'argent, sous sa forme matérielle, joue un rôle de premier plan.

Les Misérables : un de ces monuments populaires de la littérature qu'on lit dès l'école communale, mais qui, pour se dévoiler, morceau après morceau, peuvent mettre toute une vie. Longtemps certains passages, pour le lecteur jeune ou moins jeune, resteront infranchissables, comme la vie de monseigneur Bienvenu, la bataille de Waterloo, le traité de la vie monastique, ou encore ce passionnant mais néanmoins indigeste manuel d'argot,   si ce n'est pour retrouver, en un saut acrobatique, des dizaines, voire des centaines de pages plus loin, le fil du récit.

Les éditions abrégées ? Elles trouvent bon de supprimer qui l'épisode du sabre de plomb, qui celui de la poupée, qui celui de Petit-Gervais, ou encore celui des deux petits frères de Gavroche abandonnés dans le jardin du Luxembourg, toutes scènes qui font pourtant particulièrement image dans les jeunes esprits.

Ce sont ces précieuses pages que j'ai cherché à mettre en lumière dans mon choix de textes et dans la façon dont je les ai élagués, pour une vision fluide et cohérente de ce chef-d'œuvre.

Anne-Marie Désert

http://fr.calameo.com/read/000470301701b7ea22ef7

Commentaires de poètes sur

L'Arbre Transparent d'Anne-Marie Désert :

amdesert@hotmail.fr

J'ai été très frappé par la qualité de votre livre, en particulier de la Légende violette. (Pierre Emmanuel 18 septembre 1974)

Chère Anne-Marie, j'ai lu L'Arbre Transparent. La section La Maison du Pain est admirable. Oui, c'est vraiment très beau. On entend ta voix, qui ne ressemble à personne, la voix d'un vrai poète. Légende violette est presque aussi beau, le ton, les images, l'évidence mystérieuse de la poésie... (Jean Mambrino 1er juillet 1974)

J'ai poursuivi ma lecture de L'Arbre Transparent et ma première impression s'est renforcée : vous pouvez aller dans et hors le « cercle d'eau » à votre gré. L'ombre de vos poèmes n'est pas plus « dénuée » qu'ils ne le sont eux-mêmes. Il y a pas mal de temps que je n'avais pas pris autant de plaisir poétique qu'en votre compagnie. Merci. (Jean Rousselot 29 avril 1977)

Votre Maison du Pain s'emmêle à la légende du roi patient et à des images qui, toutes, frappent par leur étrangeté familière. Je suis entré, assez émerveillé, dans votre pays préservé et j'y ai trouvé bien souvent de quoi poursuivre ma route. Merci de m'avoir donné la joie de vous lire, et de vous découvrir. Je n'oublie pas les trois à la grille dont les yeux « ont des ailes d'hirondelle... » (Luc Bérimont 20 mai 1978)

Si transparent que soit cet arbre, madame, il est de graves oiseaux qui nidifient dans ses branchages. Oh ! Le chant que leur gorge retient ! Vous n'en révélez que les trilles secrètes, où déjà s'ouvre « la ville irradiée » ! ((Géo) Norge 8 février 1979)

Merci de m'avoir envoyé votre recueil de poèmes. Moi aussi je les aime bien, surtout Légende violette et La Maison du Pain qui sont si rigoureux et sans la moindre sécheresse, au contraire. (Gisèle Prassinos 16 février 1979)

Chère Anne-Marie Désert, merci de l'envoi de L'Arbre Transparent qui m'a touché par l'alliance réussie de l'humour, de l'insolite et de la poésie. (Bernard Noël 14 février 1979)

L'écriture (manuscrite) de votre mot d'envoi témoigne d'une intelligence certaine : elle m'a rappelé celle d'André Breton. Bizarre, ça, et plutôt encourageant. J'ai donc entrepris de lire vos poèmes... Eh bien voici : vous avez des dons... (Francis Ponge 7 mars 1979)

Madame, merci pour L'Arbre Transparent, dès votre retour j'espère que nous bavarderons à son ombre ensoleillée. (Daniel Boulanger 2 août 1983)

Merci, chère Anne-Marie Désert, pour L'Arbre Transparent, qui me semble tout désigné par ses mérites pour figurer dans les sélections d'ouvrages que nous recommandons à l'étranger. Merci pour sa lecture. (Jean L'Anselme 8 août 1983)

Mon écureuil, en vous rendant grâce de votre souvenir, est tout intimidé d'avoir à vous remercier … Il a trouvé que votre arbre était d'une transparence bien redoutable, et il a su le dire aux peupliers de mon square : je les regarde depuis trois jours honteux de leur nudité, sans mystère, sans lumière, alors que vous avez su, « Magicienne ! » donner la parole au vôtre, en faire « un arbre haut-parleur ». Ses paroles s'envolent d'autant mieux qu'elles sont pour la plupart des vers, qui deviennent des oiseaux de verre, et c'est vrai que des oiseaux pareils, on voit très bien à travers. (Claude Aveline 18 novembre 1983)

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